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Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons aborder le sujet de Élections législatives grecques de 1895, un sujet qui a suscité un grand intérêt et un grand débat ces derniers temps. Depuis des années, Élections législatives grecques de 1895 fait l’objet d’études et d’analyses dans divers domaines, suscitant l’intérêt des experts, des professionnels et du grand public. Sa pertinence dans le contexte actuel est indéniable et son impact se fait sentir dans différents aspects de la société. C’est pourquoi, dans cet article, nous proposons d’explorer et d’analyser en détail toutes les facettes de Élections législatives grecques de 1895, dans le but de fournir une vision complète et actualisée de ce sujet très pertinent.
Les élections législatives grecques anticipées du élurent les membres du parlement grec. Les partisans de Theódoros Deligiánnis arrivèrent en tête ; leur leader devint Premier ministre en juin.
Conformément à la constitution de 1864, les élections se déroulèrent au suffrage masculin direct et secret. Depuis 1877, hormis quelques exceptions, tous les hommes de plus de 21 ans étaient électeurs. Les députés étaient répartis en proportion de la population de la province : un député pour 10 000 habitants ; avec un minimum de 150 députés. Une loi de 1862 stipulait de plus que les Grecs « hétérochtones » (vivant hors des frontières du pays, à l'inverse des « autochtones » vivant à l'intérieur) étaient aussi électeurs.
Les députés étaient élus à la majorité absolue, au niveau provincial. Chaque électeur disposait d'autant de votes qu'il y avait de candidats. Les électeurs, la plupart analphabètes, ne votaient pas avec des bulletins, mais avec des boules de plomb. Il y avait autant d'urnes qu'il y avait de candidats. L'électeur glissait la main dans l'urne et plaçait sa boule soit à droite (partie blanche, inscrite « oui »), soit à gauche (partie noire, inscrite « non »). Les urnes étaient en acier recouvert de laine pour éviter qu'un bruit quelconque informe de la façon dont l'électeur avait voté. Le député qui avait obtenu la majorité (en principe), mais proportionnellement le plus de voix (dans la réalité) était élu.
L'endettement de la Grèce à la suite de la politique de modernisation du gouvernement Trikoupis s'était accrue. En 1893, il avait dû réduire la dette extérieure à 30 % de son montant, mécontentant les créanciers occidentaux, principalement allemands, qui firent tout pour empêcher Trikoupis de poursuivre sa politique.
Les partis étaient alors plutôt identifiés par le nom de leur chef de file.
Il y avait 207 sièges à pourvoir. Les partisans de Theódoros Deligiánnis arrivèrent largement en tête avec 150 sièges (72,5 % de l'assemblée), loin devant les partisans de Charílaos Trikoúpis ou Nouveau Parti (20 sièges, moins de 10 % du parlement), et ceux de Dimítrios Rállis (20 sièges, moins de 10 % du parlement). Theódoros Deligiánnis devint Premier ministre. Charílaos Trikoúpis mit fin à sa carrière politique et partit en exil en France où il mourut l'année suivante.
Parti | Sièges | ||
---|---|---|---|
Partisans de Theódoros Deligiánnis | 150 | ||
Partisans de Charílaos Trikoúpis ou Nouveau Parti | 20 | ||
Partisans de Dimítrios Rállis | 20 | ||
Partisans de Leonídas Deligeórgis | 6 | ||
Partisans de Constantin Carapanos | 4 | ||
Indépendants | 7 | ||
Total | 207 | ||
Source : Pantelis, Koutsoubinas, Gerapetritis, 2010, p. 855 |