Wiki90 : Encyclopédie du style des années 90 sur le Web
Dans le monde d'aujourd'hui, Œuvre est un sujet pertinent qui touche les personnes de tous âges, sexes et origines. L’importance de s’attaquer à ce problème réside dans son influence sur différents aspects de la vie quotidienne, de la santé physique et émotionnelle au développement social et économique. Tout au long de l’histoire, Œuvre a fait l’objet de recherches et de débats approfondis, donnant lieu à un large éventail de perspectives et d’approches sur la manière de l’aborder. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de Œuvre, depuis ses origines jusqu'à ses implications aujourd'hui, afin de fournir une vue complète et actualisée sur ce sujet.
Une œuvre (du latin opera : « travail ») est l'objet physique ou virtuel résultant d'un travail anthropique, c'est-à-dire réalisé par l'Homme, ou plus généralement d'interactions naturelles. Plus prosaïquement, c'est aussi un synonyme d'ouvrage, c'est-à-dire le travail et son résultat, produit par l'ouvrier, par extension, celui de l'artisan ou de l'artiste.
On peut ainsi distinguer :
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À la fin XVIIIe siècle, l'œuvre désigne le travail d'un artisan : il est synonyme d'ouvrage. Le mot a différentes significations dans l'art de bâtir :
Le XIXe siècle n'établit pas de distinction véritable entre « ouvrage » et « œuvre ». L'ouvrage renseigne éventuellement sur l'objet final, et l'œuvre, sur la mise en œuvre, la manière d'y parvenir, son exécution (distinction que l'on retrouve en construction dans les termes maître d’œuvre, qui désigne les parties chargées de la réalisation, les entreprises et le maître d’ouvrage qui désigne le propriétaire de l'ouvrage). Il en est de même pour les termes « ouvrage d'art » et « œuvre d'art ». On emploie l'un ou l'autre de manière indifférente, pour désigner une réalisation artisanale ou artistique.
L'avènement de la machine comme instrument de production va nécessiter une étude approfondie des procédés de fabrication. L'ingénieur est une réponse de l'industrie aux nouveaux défis lancés par la révolution industrielle. Les réalisations de l'ingénieur sont désignées couramment par le terme d'« ouvrage d'art ». La distinction entre ouvrage d'art et œuvre d'art tend donc à se renforcer et peut devenir l'objet de débats qui engagent notamment les critiques d'art.
Ainsi pour un critique d'art au XIXe siècle, le terme « ouvrage d'art » pourra correspondre à une sorte de syntagme figé renvoyant à une catégorie bien prévisible issus du génie civil. L'œuvre d'art engage à plus que sa matérialité mise au service de sa fonctionnalité immédiate. Un ouvrage d'art est envisagé comme œuvre d'art lorsqu'il participe à l'activité critique habituellement dévolue à l'œuvre d'art. L'ouvrage d'art a une utilité que n'a pas l'œuvre d'art.
La démarche d'un Marcel Duchamp est symptomatique des questionnements sur l'art au XXe siècle. Duchamp est l'un des premiers à qualifier « œuvre d'art » n'importe quel objet, en accolant son nom à celui-ci. L'attitude du ready-made consiste, initialement, à simplement choisir un objet manufacturé et le désigner comme œuvre d'art. Initiée par Duchamp, cette démarche a donné naissance à une grande partie des pratiques artistiques actuelles, qu'elles s'en réclament ou s'en défendent.
Pour l'application du droit d'auteur, une définition de l'œuvre ou de la création intellectuelle est élaborée afin d'établir l'éligibilité pour la propriété intellectuelle. Pour les cas de la France, de la Suisse et des États-Unis, des critères sont appliqués et sont accompagnés d'une liste indicative (mais non limitative cependant, donc flexible) illustrant les mediums relevant de l'œuvre et potentiellement, de leurs protections au droit d'auteur. La plupart des pays se basent sur la définition légale de l'œuvre établie par la convention de Berne, qui laisse une marge de manœuvre aux législations nationales.
Quand une œuvre sert la création d'un art, elle devient un moyen de communiquer en se rapprochant de valeurs esthétiques, car l'œuvre d'art possède un statut autotélique, c’est-à-dire qu’elle n’existe que par elle-même. Dans cette échelle de valeurs, l'esthétique ne s'entend que comme une philosophie de l'art, une réflexion sur les procédés techniques élaborés par l'homme, et sur les conditions sociales qui font tenir pour artistique un certain type d'action.
Un chef-d'œuvre est une œuvre accomplie en son genre.
Le grand œuvre est, en alchimie, la réalisation de la pierre philosophale, de la pierre philosophale en poudre, dite « poudre de projection », ou de l'élixir philosophal, teinture active aux mêmes propriétés que la pierre. Cette pierre ou cet agent est susceptible de transmuter les métaux, de guérison infaillible (panacée), et d'apporter l'immortalité.
Par extension, le grand œuvre d'un écrivain, d'un penseur ou d'un artiste est son œuvre principale.
Une œuvre est dans ce cas de l'ordre de l'action, menée par :
Cette dernière catégorie d'œuvres relève souvent du bénévolat ou de la philanthropie ; on la retrouve notamment dans le cas des associations caritatives.
En France, l'UNIOPSS, est une union nationale qui regroupe la plupart de ces œuvres laïques ou cléricales pour les accompagner dans leur dialogue avec l'État en matière d'action sanitaire et sociale.