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Époque |
(JJ 2457238,5) |
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Demi-grand axe | 2,214 5 ua |
Excentricité | 0,848 33 |
Périhélie | 0,335 87 ua |
Aphélie | 4,093 12 ua |
Période | 3,30 a |
Inclinaison | 11,783 1° |
Dernier périhélie | |
Prochain périhélie |
Diamètre du noyau | 4,8 km |
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Magnitude absolue (H) | 15,5 à 4,5 |
Découvreurs | Pierre Méchain |
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Date | |
Désignations | 2P/Encke, 2P/1786 B1, 2P/1795 V1, 2P/1805 U1, 2P/1818 W1, 2P/1822 L1 |
La comète de Encke (désignation officielle 2P/Encke) est une comète périodique qui fut découverte le par l'astronome français Pierre Méchain depuis Paris. Elle est nommée en l’honneur de l'astronome allemand Johann Franz Encke qui détermina sa périodicité.
Comme l’indique sa désignation officielle, la comète de Encke est la seconde comète périodique découverte après la comète de Halley (1P/Halley). Elle est celle qui possède la plus courte période avec 3,3 ans. Lors de ses passages au plus près du Soleil, sa magnitude culmine autour de 5, elle présente un noyau entourée de nébulosités et, dans le meilleur des cas, une queue très courte. Le noyau aurait un diamètre de 4,8 kilomètres.
Lors de sa découverte en 1786 par Pierre Méchain, aucun calcul de son orbite ne peut être effectué à cause d'observations insuffisantes. Des calculs ultérieurs montreront qu'elle est passée au plus près de la Terre le à 0,62 ua.
La comète est redécouverte le par Caroline Herschel, la sœur de William Herschel, à Slough en Angleterre. Elle est observée jusqu'au , avec un passage au plus près de la Terre le à 0,26 ua.
Jean-Louis Pons la redécouvre le depuis l'observatoire de Marseille. Le lendemain, elle est trouvée indépendamment par Johann Sigismund Huth depuis l'Allemagne, et le jour suivant par Alexis Bouvard. Huth mentionne que la comète est visible à l'œil nu avec un aspect similaire à celui de la galaxie d'Andromède. Elle passe au plus près de notre planète le à 0,44 ua.
C'est de nouveau Jean-Louis Pons qui la découvre le . Elle se rapproche de la Terre à 0,60 ua le . Johann Franz Encke note à ce moment-là des similitudes entre les comètes observées en 1786 (2P/1786 B1), 1795 (2P/1795 V1), 1805 (2P/1805 U1) et cette dernière (2P/1818). Grâce à ses calculs, il démontre qu'il s'agit d'un seul et même objet. C’est en 1819 qu’il publie ses travaux dans la revue Correspondance Astronomique et prédit correctement le retour de la comète en 1822.
La comète est repérée le par l'astronome australien Charles Rümker, et conformément aux calculs de Encke, elle était passée au périhélie le .
Depuis lors la comète de Encke a été observée à chacun de ses retours à proximité du Soleil, excepté en 1944. Ses passages au périhélie en 1789, 1792, 1799, 1802, 1809, 1812, 1815, alors que sa périodicité n'avait pas encore été démontrée, n'ont pas été observés.
On pense que cette comète est à l’origine de plusieurs pluies de météorites de la constellation du Taureau : les Bêta Taurides (en juin), les Taurides et les S Taurides (en novembre).
Selon l'astronome slovaque Ľubor Kresák, l'événement de la Toungouska, survenu en 1908, pourrait avoir été provoqué par un fragment de la comète Encke.
Jozef Klačka pense que la comète de Encke et les Taurides sont les restes d'une comète beaucoup plus massive, qui s'est désintégrée au cours des 20 000 à 30 000 dernières années, se brisant en plusieurs morceaux.
La comète devait être survolée et analysée par la sonde spatiale de la NASA CONTOUR en 2002. Mais une défaillance technique a provoqué la destruction de l'engin peu après son lancement.
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