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Dans cet article, nous allons analyser Coutume de Paris en détail, un sujet qui a gagné en pertinence ces derniers temps. Il est important de comprendre l’importance de Coutume de Paris dans diverses sphères de la vie quotidienne, puisque son influence est considérable dans des domaines tels que la santé, l’économie, la politique, la technologie et la culture. Dans cette optique, nous explorerons les différentes facettes de Coutume de Paris, ainsi que ses implications dans le monde d'aujourd'hui. De son origine à ses possibles évolutions futures, nous plongerons dans une analyse exhaustive qui nous permettra de mieux comprendre le rôle que joue Coutume de Paris dans le monde contemporain.
La Coutume de Paris est le recueil des lois civiles de la prévôté et de la vicomté de Paris, de l'Île-de-France et de la ville de Paris, codifiées en 1510. Révisée en 1580 ainsi qu'en 1605, elle comporte 362 articles complétés par de nombreux commentaires de la jurisprudence.
Comme la plupart des coutumes locales, celle de Paris ne dispose ni en droit public ni en droit criminel mais uniquement sur les matières civiles.
La Coutume de Paris est une coutume générale. Elle s'applique dans tout le ressort du Parlement de Paris, et pour suppléer au silence des coutumes locales dans tous les autres pays, sauf ceux de Bordeaux, du Languedoc, de Sole, de Béarn, de Bourgogne et de Flandre qui suivent le droit écrit.
Elle s'applique sur les seigneuries linéaires érigées le long des canaux (1638, lettres patentes relative au canal de Briare).
La Coutume de Paris est introduite en Nouvelle-France par la Compagnie des Cent-Associés en 1627 puis devient le seul système juridique de la Nouvelle-France en 1664, et ce, jusqu'en 1763 en Louisiane tandis qu'elle reste en vigueur au Québec jusqu'en 1866 à côté du droit public anglais. Le Conseil souverain était le gouvernement local.
Le Code civil des Français de 1804 reprend un grand nombre de dispositions de la Coutume de Paris, notamment tous les articles sur les droits réels (servitudes, vues, mitoyenneté, clôtures, baux locatifs, réparations…) et certaines dispositions en matière de droit de la famille (biens en communauté, testaments…).