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Président ou présidente Association nationale des écoles supérieures d’art | |
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Directeur École régionale des beaux-arts de Rennes | |
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Président ou présidente Union nationale des étudiants de France (d) | |
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Nom de naissance |
Jacques Henri Georges Sauvageot |
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Parti politique |
Jacques Sauvageot est un homme politique et historien de l'art français, né le à Dijon et mort le à Paris,.
Il fut, avec Alain Geismar et Daniel Cohn-Bendit, l'un des porte-paroles de la période de Mai 68, nom donné à l'ensemble des mouvements de révolte survenus en France en mai-. Il était alors vice-président de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF). Il en fut élu président en et la présida jusqu'en .
En , Jacques Sauvageot qui a vingt-cinq ans, est un militant syndicaliste étudiant actif. Déjà Licencié en droit et en histoire de l'art à Dijon, il est membre de la branche étudiante du Parti socialiste unifié (PSU), et vice-président de l'UNEF exerçant de fait le rôle de président sans en avoir le titre. En , il a participé avec Alain Krivine à un stage organisé par des étudiants de la nouvelle Université de Nanterre dans le site campagnard du Lycée Saint-Joseph de Bressuire dans les Deux-Sèvres.
Le , il tient une conférence de presse et déclare que l’UNEF se refuse à donner un mot d’ordre de boycott des examens.
L’UNEF joue par la suite un rôle prépondérant dans la jonction des mouvements ouvrier et étudiant lors de la grande manifestation du et le lors du rassemblement au stade Charléty de la gauche non communiste contestataire.
Le , il est arrêté, parmi plusieurs centaines d'étudiants, lors de la première nuit de révolte au Quartier latin. Sa notoriété croît rapidement, et il joue dès lors, avec notamment Alain Geismar et Daniel Cohn-Bendit, un rôle important dans l'expression des revendications et l'organisation du mouvement. Le , il est, avec les autres dirigeants syndicaux, en tête de la manifestation parisienne qui rassemble plusieurs centaines de milliers de personnes.
En juillet, l'UNEF fait un premier bilan des événements et s'interroge sur la poursuite du mouvement. En décembre de cette même année 1968, lors du congrès de Marseille, l'organisation étudiante, bien que divisée entre plusieurs tendances, élit Jacques Sauvageot comme son président en titre.
En 1971, il est mis en minorité et quitte le syndicat. Il milite alors au PSU, plus précisément à la Gauche ouvrière et paysanne, une tendance du PSU qui se détache de ce parti en 1973 pour fusionner avec d’autres petites organisations au sein de l’Organisation communiste des travailleurs. En 1976, il abandonne ce militantisme qu’il qualifie de « groupuscule de plus ».
Il fait son service militaire à la base aérienne 126 Solenzara, puis, se voyant refuser tous les emplois auxquels il postule, devient ouvrier spécialisé.
En 1973, il répond à un journal qui avait affirmé qu’il refusait tous les postes proposés : « Je n’ai encore jamais eu la possibilité de refuser quelque poste que ce soit : les nombreuses demandes que j’ai pu faire dans l’enseignement comme dans la fonction publique ou dans le secteur privé se sont toujours heurtées à un refus ». Il précise alors que le seul travail qu'il a trouvé est la réalisation, à titre de vacataire, d’enquêtes sur l’élevage en agriculture.
À la suite d'un concours, il entre à l'école des beaux-arts de Nantes comme professeur d'histoire de l'art.
De 1988 à octobre 2009, il est directeur de l'école régionale des beaux-arts de Rennes. Entre 2006 et 2009, il est président de l'Association nationale des écoles supérieures d’art. Il est aussi membre de l'Institut tribune socialiste qui gère les archives du PSU, et qui porte désormais son nom. Il est auteur ou coauteur de plusieurs ouvrages sur l’art et les idées héritées de . En 2013, il a dirigé la publication de Le PSU : des idées pour un socialisme du XXIe siècle ? (Presses universitaires de Rennes). Il collabore occasionnellement avec la Fondation Gabriel-Péri.
Il a ensuite participé en à la commémoration du cinquantenaire de la création du Parti Socialiste Unifié (PSU), première étape de la création de l’Institut Tribune Socialiste, chargé d’entretenir, le patrimoine intellectuel hérité du PSU.
Jacques Sauvageot meurt le à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, des suites d'un accident de la circulation survenu le précédent.
Un hommage lui est rendu le jeudi , au funérarium du Père-Lachaise par ses parents et amis. L'avocat Henri Leclerc y prononce son éloge.