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Natation aux Jeux olympiques
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C'est également le sport dont le nombre de participants est le plus élevé aux Jeux avec l'athlétisme. Partageant avec ce dernier une médiatisation et une couverture plus importantes que la plupart des autres sports olympiques, la natation est au centre des attentions durant les compétitions.
Les bassins olympiques sont aussi le lieu de l'avènement de quelques-uns des plus grands sportifs de l'histoire. Ainsi l'Américain Michael Phelps, avec treize médailles d'or en individuel (23 en comptant les relais) est le sportif le plus titré de l'histoire aux Jeux olympiques, tous sports confondus. Certaines performances olympiques en natation sont cependant parfois contestées par les affaires de dopage qui secouent le sport depuis les années 1970.
Historique
Si aucune épreuve de natation ne fut organisée durant les Jeux olympiques antiques, le sport aquatique est l'un des neuf sports qui figurent au programme des premiers Jeux olympiques de l'ère moderne. En 1896, quatre épreuves sont disputées, la première d'entre elles (le 100 m nage libre) sacrant le Hongrois Alfréd Hajós qui est donc le premier champion olympique en natation de l'histoire. L'épreuve disputée en mer, le nageur hongrois est le premier à regagner la côte. Lors des premiers J.O. ont lieu certaines épreuves curieuses ne figurant plus au programme olympique comme le 100 m pour marins, la nage sous l'eau ou le 200 m course d'obstacles. Ces épreuves se déroulent pour la première fois dans une piscine en 1908 à Londres. Longue de 100 mètres et large de 17 mètres, elle fut construite sur la pelouse du White City Stadium qui accueillit également les épreuves d'athlétisme. Auparavant, la baie de Zéa en 1896, la Seine en 1900 et un lac en 1904 accueillent les événements olympiques aquatiques.
À partir de 1908, une réunion entre pays aboutit à la création de la Fédération internationale de natation dont le but est la réglementation et l'uniformisation des épreuves. Elle permet l'abandon de certaines épreuves et la fixation des règles sur les styles de nage, la piscine olympique, et le chronométrage. Celui-ci devient automatique en 1932 lors des Jeux olympiques de Los Angeles et mesure les temps jusqu'au centième.
Malgré l'opposition de certains responsables, Pierre de Coubertin en tête, des épreuves féminines sont organisées pour la première fois en 1912. L'Australienne Fanny Durack, victorieuse du 100 m nage libre, devient la première championne olympique de natation.
Limitées à moins d'une dizaine jusqu'en 1964, le nombre d'épreuves passe à une quinzaine en 1968.
Vingt-quatre ans après l'introduction du relais 4 x 200 mètres nage libre féminin aux Jeux d'Atlanta en 1996, trois nouvelles courses sont inscrites au calendrier des Jeux de Tokyo en 2020 : le 800 mètres masculin, le 1 500 m féminin et un relais mixte 4 × 100 mètres 4 nages. Cela devrait conduire à la programmation d'une neuvième journée de compétition au lieu de huit. Ainsi en a décidé la commission exécutive du Comité International Olympique le à Lausanne (Suisse). La parité est donc totale en 2020 avec exactement les mêmes épreuves pour les hommes et les femmes, soit 17 épreuves pour chaque sexe, plus le relais quatre nages mixte.
Règlements
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Aujourd'hui, chaque épreuve se déroule dans une piscine dite olympique, longue de 50 m et large de 25 m. Huit couloirs de 2,50 m permettent aux nageurs d'évoluer dans un bassin chauffé à 25 °C (sources : document FINA).
Liste des épreuves
Hommes
Détail des épreuves masculines figurant ou ayant figuré au programme des Jeux olympiques par édition
Le tableau ci-dessous présente le bilan, par nations, des médailles obtenues en natation lors des Jeux olympiques d'été, d'Athènes 1896 à Tokyo 2020 hors nage en eau libre. Le rang est obtenu par le décompte des médailles d'or, puis en cas d'ex æquo, des médailles d'argent, puis de bronze.
Les Etats-Unis dominent le classement des médailles en natation de chaque édition depuis 1992.
Tableau mis à jour après les Jeux Olympiques de 2020.
En 1972, l'Américain Rick DeMont, alors âgé de 16 ans, est disqualifié pour dopage alors qu'il avait remporté l'épreuve du 400 m nage libre. Il devient le premier nageur exclu pour fait de dopage. Pourtant, la suspicion ne fait que débuter et les contrôles antidopage, officialisés depuis 1968, vont désormais se multiplier. En effet, à partir des Jeux olympiques de Montréal en 1976 et jusqu'en 1988 à Séoul, les nageuses est-allemandes établissent une hégémonie sur les podiums et s'approprient bon nombre de records du monde. Malgré les soupçons et les accusations, il faut attendre les années 1990 et la chute du communisme à l'Est pour assister à des révélations et le début d'une enquête de grande envergure lancée par le gouvernement allemand. Rapidement, celle-ci met en évidence les pratiques dopantes dans tous les sports et en particulier dans la natation qui est sujette à une véritable entreprise de dopage organisé par l'État.
Il est rapidement établi que les nageuses est-allemandes subissaient des injections régulières de testostérone. Ainsi, quelques nageuses ont avoué les pratiques de dopage (comme Petra Schneider, ou Ute Geweniger), d'autres ont entamé des poursuites judiciaires pour obtenir des dédommagements à cause des problèmes de santé provoqués par les effets secondaires du dopage. Ces grands procès s'ouvrent à partir de 1998, au cours desquels sont jugés entraîneurs et responsables du sport est-allemand de l'époque. Malgré les condamnations judiciaires, les records et les médailles ne sont toujours pas annulés et de nombreux nageurs ont porté l'affaire en justice pour obtenir la récupération des médailles de la RDA dont les nageurs étaient tous dopés selon les révélations apportées par les investigations.
En effet, dès 1994, le quotidien allemand Berliner Zeitung révèle dans ses colonnes, par le biais de Werner Franke, professeur en biochimie chargé de l'enquête sur les archives de la Stasi, que les nageurs est-allemands engagés dans les compétitions internationales étaient tous dopés. Ainsi, les analyses urinaires de Kristin Otto, sextuple championne olympique aux Jeux de Séoul en 1988, révèlent des taux supérieurs à trois fois la limite d'un test positif selon le magazine américain Swimming World.
La fin de vingt années de pratique de dopage au sein de la natation est-allemande n'a pour autant pas arrêté la suspicion. Durant les années 1990, les performances de la natation chinoise et les affaires de dopage concernant des nageurs médaillés olympiques (l'Irlandaise Michelle Smith par exemple) ne cessent de raviver le spectre du dopage.
Plus récemment, malgré avoir été contrôlée positive au meldonium, Yulya Efimova participe en 2016 aux Jeux Olympiques de Rio où elle fait l'objet de sifflets et de déclarations houleuses, notamment de Michael Phelps. La présence lors de ces olympiades de Sun Yang, contrôlé positif en 2014 mais faiblement sanctionné (et re-suspendu depuis mais non déchu de ses titres passés), avait donné lieu à des commentaires acides : « il pisse violet ».
Bibliographie
François Oppenheim, Histoire de la natation mondiale et française, Paris, Chiron, coll. « Chiron-Sports », , 359 p. (ISBN2-7027-0265-1).