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Référendum constitutionnel turc de 2017
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Le référendum est convoqué le jour de l'adoption de la dernière partie de l'amendement de ,. La date de sa tenue doit alors être annoncée après l'approbation du projet de révision constitutionnelle par le président Recep Tayyip Erdoğan. Celle-ci est théoriquement prévue le dimanche ou à une date antérieure,,,. Le le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement annonce la date du en invoquant des « impératifs climatiques » justifiés dans les provinces orientales. Le , le président Erdoğan approuve le projet et convoque finalement le référendum pour le .
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En Turquie
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À l'étranger
À partir du , des meetings favorables au « oui » et auxquels devait notamment participer le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, sont annulés en Allemagne. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan dénonce alors des « pratiques nazies ».
Le , des meetings sont de nouveaux annulés aux Pays-Bas et Çavuşoğlu et Fatma Betül Sayan Kaya, ministre de la Famille, sont empêchés d'y assister. Erdoğan évoque alors des pratiques « nazies et fascistes », provoquant une nouvelle crise diplomatique. Des rassemblements similaires sont également annulés en Suisse et en Autriche. Cependant, le 12 mars, le gouvernement français autorise la participation du ministre turc des Affaires étrangères à un meeting à Metz, provoquant une polémique.
Le 19 mars, Erdoğan réitère ses accusations et accuse personnellement la chancelière Angela Merkel. En réaction, celle-ci menace d'interdire ces meetings.
Le , Ankara décide d'annuler tous les meetings pro-oui prévus en Allemagne jusqu'au référendum.
Non
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La campagne pour le « non » a notamment été soutenue par Tuna Bekleviç, fondateur du Parti du « non ».
En Turquie
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À l'étranger
Le , une campagne en turc en faveur du « non » au référendum est lancée sur les chaînes allemandes appartenant au groupement public ARD.
Dès l'annonce des premiers résultats, le « oui » est en tête du scrutin, avec une très courte majorité.
Résultats nationaux,,
Choix
Votes
%
Pour
25 157 463
51,41
Contre
23 779 141
48,59
Votes valides
48 936 604
98,27
Votes blancs et invalides
862 251
1,73
Total
49 798 855
100
Abstention
8 493 043
14,57
Inscrits/Participation
58 291 898
85,43
Oui (51,41 %)
Non (48,59 %)
▲
Résultats dans la diaspora
Selon l'agence Anadolu, les Turcs de la diaspora ont voté à 59,09 % pour le « oui ».
Près de 60 % des inscrits ont participé au scrutin en Belgique et le « oui » l'emporte à 74,98 % (agence Anadolu).
En Suisse, 54 436 des 95 263 électeurs inscrits ont voté et le « oui » n'a obtenu que 38,08 % des voix (agence Anadolu).
En Allemagne, 63,07 % des votants ont voté « oui » (agence Anadolu).
En Autriche, le « oui » obtient 73,23 % (agence Anadolu). Il l'emporte également en France (64,86 %) et aux Pays-Bas (70,94 %), toujours selon l'agence Anadolu.
Réactions
Critiques et contestations
La campagne est marquée par des incidents, plusieurs meetings en faveur du « non » ayant été annulés ou perturbés par des casseurs. Durant les débats parlementaires, des députés du camp présidentiel se battent en plein hémicycle avec des opposants au projet de référendum afin de les faire taire.
Un changement de dernière minute du Conseil électoral supérieur autorisant le décompte de bulletins de vote non vérifiés est notamment très critiqué par l'opposition, selon laquelle cette décision aurait rajouté 1,5 million de bulletins de vote supplémentaires.
Après l'annonce des résultats, une mission commune d'observateurs de l'OSCE et du Conseil de l'Europe dénonce le fait que la campagne s'est déroulée dans des conditions inéquitables, critiquant des modifications tardives dans la procédure de comptage des voix, des manquements dans le déroulement du scrutin et l'engagement prononcé de l'administration turque en faveur du « oui ». Un membre de la délégation a déclaré que la campagne avait été « ternie par de hauts responsables qui ont assimilé les partisans du non à des sympathisants des terroristes », le président Recep Tayyip Erdoğan pour sa part ayant plusieurs fois affirmé avant le scrutin que les partisans du « non » faisaient le jeu des « organisations terroristes » et des putschistes.
L'opposition dénonce des fraudes et demande un recomptage des voix. Le , celle-ci dépose un recours pour faire invalider le résultat du scrutin. Celui-ci est rejeté le lendemain 19 avril par le Haut Conseil électoral.
Des milliers de personnes manifestent les jours suivants, notamment à Ankara, Istanbul et Izmir, contre les suspicions de fraude au référendum. Avec l'intervention de la police, plusieurs manifestants sont arrêtés et des journalistes agressés. Le gouverneur de Gaziantep décrète une interdiction de manifestation d'une durée d'un mois sur son territoire pour des raisons de « sécurité publique »,.
Trois semaines après le scrutin, les manifestations de rue s'essoufflent tandis que le régime poursuit de nombreuses arrestations d'opposants.