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Stade Roi Baudouin
Dans cet article, nous explorerons l'impact de Stade Roi Baudouin sur la société contemporaine. Stade Roi Baudouin a fait l'objet d'intérêt et de débats dans divers domaines de la connaissance, des sciences sociales à la technologie. Son influence a transcendé les frontières géographiques et culturelles et sa pertinence continue d’évoluer constamment. Au fil de ces pages, nous analyserons les différents aspects qui composent la présence de Stade Roi Baudouin dans notre réalité actuelle, ainsi que sa projection dans le futur. De son origine à ses implications pratiques, nous plongerons dans une analyse approfondie qui cherche à faire la lumière sur un sujet aussi pertinent qu’incontournable à l’époque contemporaine.
Le stade Roi Baudouin (en néerlandais : Koning Boudewijnstadion), d'abord appelé stade du Centenaire et parfois stade du Jubilé avant 1945 puis stade du Heysel jusqu'en 1993, est un stade multisports belge, souvent désigné comme le « stade national ».
Chaque année le stade accueille deux événements sportifs majeurs dont, au mois de mai, la finale de Coupe de Belgique de football, et depuis 1977, durant le dernier week-end d'août le mémorial Van Damme. C'est dans ce stade qu'évolue l'équipe de Belgique de football (les « Diables rouges »). Des concerts et d'autres activités culturelles y sont également organisés.
Il est aussi connu pour le drame du Heysel, survenu le et ayant fait 39 morts et 600 blessés.
L'année 1930 voit les festivités du centenaire de l'indépendance de la Belgique se dérouler sur le plateau du Heysel, fraichement sorti de terre. Le stade du Centenaire, première mouture du stade Roi Baudouin, est inauguré le par le prince Léopold à l'occasion des championnats du monde de cyclisme sur piste. Également nommé stade du Jubilé, il peut accueillir 70 000 personnes.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le stade est dépouillé du bois de sa piste de cyclisme, et renommé stade du Heysel. En 1971, une piste en tartan est installée permettant l'organisation de compétitions d'athlétisme. Trois années plus tard, un nouveau système d'éclairage est installé.
À la suite du drame du Heysel en 1985, et afin d'accueillir l'Euro 2000, la ville de Bruxelles ainsi que l'État belge rénovent totalement le stade durant le début des années 1990. Une fois de plus, le destin du stade est lié à celui de la famille royale : en effet, en 1993, le roi Baudouin Ier meurt et il est décidé que le nouvel antre des Diables rouges portera son nom.
Le , soit exactement 65 ans après l'inauguration du stade du Centenaire, la famille royale assiste au match Belgique - Allemagne (1-2) qui baptise les installations. La transformation coutera environ 37 millions d'euros (1,5 milliard BEF).
En 1997-1998, les derniers travaux afin de satisfaire aux normes des stades 5 étoiles UEFA sont achevés. Depuis lors, le stade Roi Baudouin a une capacité de cinquante mille places. Après l'Euro 2000, à la suite des modifications des règlements de l'UEFA, il est catégorisé « 4 étoiles » (ce classement est supprimé en 2006, le stade répondant a priori depuis aux normes de la catégorie 3).
La thématique concernant la construction d'un nouveau stade à vocation internationale dans la capitale est récurrente dans la vie politique et socio-culturelle belge. Différents projets sont évoqués mais aucune décision n'est arrêtée. Le site dit de « Schaerbeek-Formation » (une ancienne gare de triage), sur le territoire de la Ville de Bruxelles, est plusieurs fois avancé et le nom du RSC Anderlecht souvent cité lorsque le thème d'un nouveau stade est évoqué. Le club se considère de plus en plus à l'étroit sur son site historique et souhaiterait des installations plus modernes. Si le « matricule 35 » de l'URBSFA n'est pas opposé à se lier à un projet ambitieux, son nom est souvent cité à son corps défendant.
Au printemps 2013, les membres de la majorité en place au gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale (réunis à Ostende) annoncent la construction d'un « stade national » sur le site dit du « parking C », le plus grand parmi ceux jouxtant le plateau du Heysel. Appartenant à la Ville de Bruxelles, il est toutefois situé sur le territoire de la commune de Grimbergen et donc en Région flamande. De solides négociations politiques devront donc être nécessaires pour faire aboutir ce dossier qui soulève d'autres désaccords. Ainsi, le premier projet n'envisage qu'un stade de football et donc pas de piste d'athlétisme. Or l'actuel stade Roi Baudouin est le seul de Belgique à pouvoir accueillir des réunions internationales d'envergure. Le dossier risque donc d'encore prendre du temps et de subir nombre d'aménagements.
En , la fermeture du stade est annoncée pour 2020. Cependant, Peter Bossaert(nl) (CEO de l'URBSFA) et Bob Verbeeck (co-organisateur du Mémorial Van Damme) dévoilent lors d'une conférence de presse commune le un projet de rénovation du stade pour l'horizon 2022, pour un montant d'environ 150 à 200 millions d'euros.
Ce projet portant le nom de "Golden Generation Arena" bénéficie du soutien de l'UEFA et de l'IAAF, ainsi que de tous les partis politiques du pays.
En , la date butoir de rénovation du stade est fixée à 2027. La mise en conformité de l'enceinte est une des conditions à respecter afin que la Belgique puisse organiser la Coupe du monde féminine de football avec l'Allemagne et les Pays-Bas.
Le stade accueillit cinq rencontres de l'Euro 2000, organisé par la Belgique et les Pays-Bas, notamment le match inaugural entre la Belgique et la Suède (2-1) le , et la demi-finale entre le Portugal et la France (1-2) le .
Le , l'équipe féminine belge y dispute sa première rencontre officielle. Il s'agit d'un match amical contre les Pays-Bas (1-6) joué dans le cadre de la promotion de la triple candidature à l'organisation de la Coupe du monde féminine de football, le troisième pays étant l'Allemagne. Ce choix s'explique par les travaux effectués au stade Eneco (enceinte où jouent habituellement les Red Flames) durant cette période.
Le site est desservi par la ligne 6 du métro de Bruxelles aux stations Heysel ou Roi Baudouin, par les lignes 7, 9, 51 et 93 aux stations Heysel, Roi Baudoin et Stade, par les lignes 83 en journée et N18 du Noctis des autobus de Bruxelles aux mêmes arrêts que le tram et par les lignes 240, 241, 242, 243, R50 et R60 du réseau De Lijn à l'arrêt Roi Baudouin.
1 club de tennis, propriété de la ville de Bruxelles
« Stade annexe »
Le site comprend également un second stade qui conserve le surnom familier « Petit Heysel », bien que son architecture n'ait rien à voir avec le stade principal et que celui-ci ait été renommé « stade Roi Baudouin ».
Il hébergea des rencontres du Racing Jet Bruxelles par le passé et est aujourd'hui régulièrement loué par des cercles de football de l'agglomération bruxelloise. Ainsi, en 2012-2013, l'Étoile de Bruxelles-Capitale (P1) ou le FC Bleid-Molenbeek (D3) y ont évolué.
Trams 7 (arrêt Heysel), 9 (arrêts Roi Baudouin et Stade ), 51 et 93 (arrêt Stade)
Bus STIB 83 (arrêt Roi Baudouin), Bus DE LIJN 240, 241, 242, 243, R50 et R60 (arrêt Stade)
Exposition
Une exposition permanente se tient au stade Roi-Baudouin, proposant de découvrir ses coulisses ou les vestiaires des Diables rouges, et de revivre les grands matchs qui s'y sont déroulés.
Cette palette reprend UNIQUEMENT les clubs de football de la province ayant évolué en nationales. Le B à côté du nom d'un club indique l'équipe réserve de celui-ci.