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WTA Tour
WTA Tour est un sujet qui a suscité un grand intérêt et un grand débat dans la société d'aujourd'hui. Avec les progrès de la technologie et l'évolution de nos relations, WTA Tour a joué un rôle important dans la vie quotidienne des gens. De ses origines à son influence sur le présent, WTA Tour a marqué un avant et un après dans différents aspects de la vie, de l'économie à la politique. Dans cet article, nous explorerons l'importance et les implications de WTA Tour aujourd'hui, ainsi que ses implications dans le futur.
L'origine de la WTA remonte à 1970 aux États-Unis.
Depuis l'avènement de l'ère Open deux années plus tôt, femmes et hommes ne sont pas traités sur un pied d'égalité, les rétributions des premières pour leurs prestations sportives se réduisant à une fraction de celles des seconds (dix pour cent ou moins).
Rapidement, Gladys Heldman obtient l'appui financier du cigarettier Philip Morris et, le , se tient à Houston le Virginia Slims Invitational doté de 7 500 dollars. C'est un succès populaire, même si les joueuses américaines (sept parmi les Original Nine) sont alors temporairement suspendues par l'USLTA, avant que cette dernière n'intègre le nouveau circuit féminin dans ses propres structures.
En 1971, dix-neuf tournois parrainés par Virginia Slims sont programmés pour une dotation financière totale de 309 100 dollars.
En 1973, Billie Jean King crée la WTA en vue de défendre l'intérêt des joueuses et de rassembler un maximum d'épreuves féminines au sein d'une même compétition. Cette unification sera finalement effective en 1983,,, ; la même année, à l'US Open, hommes et femmes se partagent des primes égales.
La WTA signe en 1974 son premier contrat de retransmission télévisée avec CBS, jusqu'en 2012 le circuit WTA est diffusé sur Eurosport.
250 joueuses sont professionnelles en 1980, se disputant une cinquantaine de tournois à travers le monde. En 2007, elles sont plus de 1 300 à batailler pour 62 épreuves dans 35 pays et quelque 62,4 millions de dollars de gratification globale. La WTA estime à 4,5 millions le nombre de spectateurs ayant assisté en 2005 à un match de tennis féminin dans un stade, et à plusieurs centaines de millions le nombre de téléspectateurs tous pays confondus.
Indépendamment des quatre tournois du Grand Chelem, organisés par l'ITF, il existe différentes catégories de tournois plus ou moins prestigieux sur le circuit WTA.
De 1988 à 2008, on compte cinq « classes » de tournois WTA strictement définis. Par ordre d'importance, de points attribués aux participantes et de dotation financière :
les tournois dits Tier I (réunissant les toutes meilleures joueuses) ;
puis les tournois Tier II ;
les Tier III ;
les Tier IV ;
et les Tier V (ces derniers disparaissant en 2006).
Enfin, le Masters aligne les meilleures joueuses de l'année écoulée, en simple et en double.
De 2009 à 2020
2009 voit intervenir une importante réforme, visant à une meilleure lisibilité du calendrier, avec une réduction à seulement deux « classes » de tournois WTA :
des épreuves dites « WTA Premier Events », dont :
quatre tournois « combinés », « Premier Mandatory », c'est-à-dire simultanément organisés avec l'ATP (avec parité des gains). Toute joueuse dont le classement lui permet d'intégrer la compétition a l'obligation théorique de s'y présenter, sous peine de sanctions financières ;
des tournois strictement féminins, « Premier 5 » et « Premier » ;
des épreuves moins prestigieuses et moins dotées, dites « WTA International Events ». Les joueuses qui se sont le mieux distinguées dans cette catégorie de tournois se retrouvent en fin d'année pour le « tournoi international des championnes » (de 2009 à 2014), remplacé en 2015 par un « Masters bis », le Trophée de l'élite.
Le Masters regroupe toujours les meilleures joueuses de simple et équipes de double en novembre.
En 2012, une troisième catégorie « WTA 125 » est créée, hiérarchiquement située entre les tournois ITF et les « International Events ». Deux épreuves de cette catégorie, à Taïwan et en Inde, figurent au calendrier 2012.
Depuis 2021
La WTA annonce fin un changement de nom des catégories de ses tournois. En effet, pour une meilleure lisibilité par-rapport aux catégories de l'ATP. Ainsi, on a :
les WTA 1000 qui regroupent les meilleures joueuses (anciennement Premier Mandatory et Premier 5) ;
Les tableaux ci-dessous sont les classements mondiaux établis par la WTA en simple et en double. Ils sont mis à jour hebdomadairement au regard des performances sportives.
Le classement WTA fonctionne comme suit et selon les règles édictées par l'instance de la WTA. Il est cumulatif sur une période de 52 semaines, c'est-à-dire déterminé par la quantité de tournois joués pendant les 52 semaines ainsi que les meilleurs résultats obtenus sur cette période et fixé à seize tournois pour déterminer le classement WTA d'une joueuse de simple et onze tournois pour une joueuse de double. Ce classement doit inclure selon les règles (chapitre XIV) :
les points obtenus dans les quatre tournois du Grand Chelem ;
les points des tournois obtenus dans les tournois de la catégorie Premier Mandatory ;
ceux des deux meilleurs résultats parmi les tournois de la catégorie Premier 5 pour les joueuses membre du top 20 ;
Instauré sous une forme informatisée dès 1973, il fait l'objet d'une publication hebdomadaire depuis le 1975, en principe tous les lundis.
Selon sa catégorie (voir ci-dessus), un tournoi WTA attribue à l'ensemble des participantes un volume de points plus ou moins important. Chaque joueuse en reçoit un nombre d'autant plus élevé qu'elle y réalise un long parcours ; sur la base de ses meilleurs résultats au cours des 52 dernières semaines, l'addition de ces points détermine son classement. La joueuse qui obtient le plus haut total est désignée « numéro un mondiale ». Jusqu'aux années 1990, il était nécessaire de participer à au moins six tournois WTA pour être classée. Désormais, trois tournois suffisent.
Le classement d'une joueuse décide si celle-ci peut prétendre à entrer directement dans le tableau principal d'une épreuve ou si, à l'inverse, elle doit disputer les qualifications.
Les modalités relatives à la répartition des points font l'objet d'un vote de l'association des joueuses et peuvent sensiblement varier d'une année sur l'autre. Ainsi, de 1996 à 2005, chaque victoire d'une joueuse se voyait assortie d'un bonus de points dépendant précisément du rang occupé par la joueuse battue (un succès face à une adversaire proche du sommet rapportant davantage qu'un autre face à une adversaire plus modeste) — ce système a été abandonné en 2006.
Depuis 1975, vingt-neuf joueuses se sont hissées au premier rang mondial.
En place depuis 2006, le classement Race est déterminé par les meilleurs résultats des joueuses depuis le début de l'année en cours. Au terme de la saison, les huit premières sont qualifiées pour participer au Masters.
Classements de double
Comme en simple, deux classements spécifiques aux épreuves de double sont en vigueur :
un classement technique individuel ;
un classement Race des équipes les plus performantes de l'année. Les huit meilleures paires se qualifient pour le Masters.
Les liens renvoient directement sur l'article détaillé de l'année concernée. Voir aussi : saisons ATP Tour.
Notes et références
↑Les femmes avec des chromosomes XX sont autorisées à jouer, mais aussi les hommes trans XY ayant changé de genre avant la puberté, et après la puberté si la transition de genre a plus de 2 ans et qu'elle a entraîné une modification des organes externes, comprend les formalités légales et un traitement hormonal diminuant l'avantage biologique inné ; l'évaluation est confidentielle, cf 4.b. Transsexuals, règlement WTA 2016 http://www.wtatennis.com/SEWTATour-Archive/Archive/AboutTheTour/rules2016.pdf
↑« Affaire Peng Shuai : qui est Steve Simon, le président de la WTA », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jusqu'en 1988, faute de sources fiables de la WTA, il est difficile d'établir une véritable hiérarchie des tournois, sinon par leur dotation financière.
↑La numéro un mondiale en fin de saison correspond en général à la championne du monde désignée par la Fédération internationale de tennis (après avis de la WTA). Le total de points le plus élevé à ce jour (7 626) est l'œuvre de Justine Henin, le 22 mars 2004.
↑ a et bEn décembre 2007, la WTA découvre dans ses archives des documents oubliés dans le calcul des classements informatiques publiés en 1976. Après recomptage, il s'avère qu'Evonne Goolagong a brièvement supplanté Chris Evert sur le trône de numéro un mondiale, du 26 avril au 9 mai 1976, au bénéfice notamment de sa victoire face à l'Américaine en finale du Masters disputé fin avril. – Pour plus de détails : (en) Goolagong Cawley Recognized as number 1
↑Incluant 64 semaines (en 1995-1996) en tant que co-numéro un avec Monica Seles.
↑En tant que co-numéro un (en 1995-1996) avec Steffi Graf.
↑La Biélorusse Aryna Sabalenka a été numéro 1 mondiale en 2023 pendant 8 semaines, mais sous drapeau neutre.
↑ abc et dSeles et Graf co-numéro un sur décision de la WTA
↑
Les classements sont gelés pendant toute la période de suspension des compétitions durant la pandémie de Covid-19 (du au ).
En simple, la liste débute au 3 novembre 1975, date de la publication du premier classement informatique par la WTA. En double, la liste débute au 10 septembre 1984. Deux joueuses peuvent être simultanément numéro un. Les classements WTA ont été « gelés » du 23 mars au 9 août 2020 (pandémie de Covid-19).